L’obsession du coach, que je partage intégralement, est depuis le
début de créer 1 groupe de joueurs matures, responsables, respectueux qui vont
avoir plaisir à se retrouver tant pour un match, pour un entraînement ou
partager tout autre moment.
De ce plaisir doit éclore les valeurs de confiance, de solidarité et
d’abnégation entre eux.
Dans cette optique, quoi de mieux pour commencer cette 4ème
journée de championnat qu’un déjeuner d’avant match (sucres lents, vitamines
B6, C), pour tisser les liens amicaux.
Après ce début de dimanche des plus conviviaux, direction le 9.3
Je passerai sur le fait, que la phase d’échauffement (joueurs et
gardien), bien que préparée, n’a pu avoir lieu, car un match (U17) occupait les
installations jusqu’à 14h00, heure de notre coup d’envoi.
Situation pénalisante à prendre très certainement en compte pour la
suite.
En effet, après un début de match où les rouges et blancs montrent une
certaine détermination, une erreur de relance dans l’axe à la 7ème
minute permet à l’ailier gauche de BOBIGNY d’être servi, d’éliminer son
adversaire direct, et à la hauteur de la surface de réparation, avec très peu
d’angle de battre le portier du VYCAF (encore froid) d’un tir (brossé
intérieur) au deuxième poteau.
C’est à ce moment-là, que plane
la grande incertitude, à savoir le VYCAF va-t-il sombrer comme précédemment,
victime de ses doutes et ses recherches en responsabilités sur tel ou tel, ou
va-t-il nous montrer qu’il a de l’ORGUEIL.
Loin d’être anéantis, et bien qu’ils subissent en cette première
période, les yerrois font jeu égal face à des adversaires bien organisés ;
et c’est malheureusement sur ce score (1-0) que l’arbitre, très intègre, siffle
la mi-temps.
A la reprise, le VYCAF revient encore plus déterminé avec ce désir de
bien faire. Nous sommes plus présents dans les défis physiques, nous gagnons
plus de duels, nous terminons mieux la rencontre, ce qui agace terriblement nos
adversaires, obligés de commettre des fautes.
Certes, les occasions les plus franches ont été à l’initiative des
balbyniens (un peu de culture….) et sans un grand Jordan, une bonne défense,
des milieux bien en place, et des attaquants qui font l’effort défensif, le
score aurait pu être plus lourd.
Mais, le groupe a été uni, a fait preuve de cohésion, à respecter les
consignes et, à défaut d’égaliser, a su
canaliser les assauts de BOBIGNY pour ne
pas aggraver le score.
Si ce groupe peut renforcer et pérenniser ses intentions, ses valeurs
(encore fragiles), il récoltera rapidement les fruits de son travail, sans
oublier un adage qui m’est cher : « Savoir être sérieux, sans se prendre
au sérieux ! »

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