Le temps est maussade, froid et humide, et c’est sur un terrain stabilisé bosselé où nous jouerons cette dure partie.
Partie que je nommerais : « jusqu’au bout du suspense ».
Il faut à peine cinq minutes pour que notre pizzaïolo terroriste, je veux nommer BOUCH, ne s’empare du ballon, et file seul comme un fou furieux assoiffé de but, tromper le gardien adverse. Et comment ? Allez-vous me demander ? En lui faisant ce qu’il n’a réussi qu’une fois dans sa vie…. (Aujourd’hui) Un petit pont (Mais Ouiiiiiiiiiiiii) qui mystifie le gardien et s’en va filer dans la cage adverse grande ouverte. 0 à 1.
La suite de cette première mi-temps, sera presque à sens unique, tant nous serons dominés. Il nous faudra beaucoup de chance, et de maladresse de l’adversaire, pour ne pas encaisser deux, voire trois buts.
Ceci dit, sur le banc, Dominech, fulmine, crie, vitupère, (comme à son habitude), essaie vainement de replacer les joueurs, et de son coté, notre coach Serge en fait autant. Ce qui fait que j’ai les trompes d’Eustache martyrisées, mais en stéréo. Mais en plus, notre Valou en fait autant, mais en ces termes : « plutôt que de jouer comme ça, venez plutôt à la maison j’ai du repassage à finir ». (Enfin c’est ce que je crois avoir entendu.)
La première mi-temps se terminera dans la douleur, sur ce score, que je nommerais : chanceux.
Durant la pose, Serge, et JC, vont y aller de leur discours, non pas rabaissant pour les joueurs, mais surtout encourageant. Et cela portera ses fruits.
Dès la reprise, avec les changements, le match va prendre une toute autre tournure. Le Dominech qui est rentré derrière va stabiliser la défense, une autre organisation dans le jeu fera que nos lignes seront mieux réparties, et que chacun prendra plus conscience de son travail sur le terrain.
Notre placement empêchera l’adversaire de faire circuler le ballon, comme il le faisait en première mi-temps. Bouch qui est descendu aidera beaucoup la défense, surtout en muselant le N° 9 adverse, qui est certainement le joueur le plus rapide de notre championnat.
Il n’y aura que très peu d’occasions, et à deux minutes de la fin du match, justement le N° 9 de St Michel ratera une occasion toute faite, et c’est ainsi que ce match se terminera sur une nouvelle victoire, dans la douleur.
Nous remontons doucement, et nous ne sommes plus qu’a – 18 au goal avérage Et au classement peut-être remontons nous aussi.
Merci aux gars et à la fille de s’être donnés à fond.
Votre dévoué scribe : je veux nommer : « Phiphi le magnifique ».
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